Derniers articles

  • ÉducationOn invite les enfants à s’envoler, ce qu’ils font dans tout l’espace alentour dans un déchaînement de vitalité plein de jubilation.

    La fête de la chenille et du papillon

      Pour illustrer la façon dont peut être utilisé le langage symbolique, nous vous présentons deux activités organisées entre parents par un petit groupe d’amis pour leurs jeunes enfants. Lors de la première activité, leur objectif était de faire vivre aux enfants de façon symbolique, – sans aucune explication : la chenille qui s’enferme dans son cocon sait-elle qu’elle va devenir papillon ? –  le fait que « mourir » permet de renaître avec plus de possibilités.  Préparation (la veille) Avec les enfants : échanges à partir d’un album illustré sur le passage de la chenille au papillon. Peinture par chaque enfant d’un papillon sur un des côtés (l’un et l’autre de couleur différente) d’une courte cape réversible, Avec les parents : outre l’apprentissage du chant (ci-dessous) et la mentalisation du déroulement de la fête, chacun évoque ce qu’il a vécu au cours de sa vie qu’il peut associer à une métamorphose, sachant comme l’explique Edgar…

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  • SociétéLe contact avec l’infini transforme les sociétés et nous-mêmes

    « La poésie de la vie n’est pas algorithmisable »

    Dans son dernier livre, Edgar Morin (1) nous livre une sorte de testament philosophique et scientifique, d’une rare poésie. Malgré ses 90 ans passés, il garde l’émerveillement d’un jeune enfant. Il nous confronte à la nécessité de dialoguer avec le mystère. Rassurez-vous, il n’est pas tombé sous l’emprise d’un délire mystique ni sous celle du scientisme ou du créationnisme. Ses réflexions sont d’une grande lucidité. Il définit les deux aventures qui s’offrent à l’homme du XXIe siècle. « L’une cherche à l’extérieur à dévoiler, voire à posséder, les secrets du monde physique, de la vie, de la structure. Elle a développé une science capable de tout connaître, mais incapable de se connaître, produisant aujourd’hui, non seulement des élucidations bénéfiques mais des aveuglements malfaisants et des pouvoirs terrifiants. L’autre aventure cherche à l’intérieur de soi, à se connaître, à méditer sur ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas, à se…

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  • PhilosophieLa philosophie c’est donc la dialectique qui amène à comprendre l’essence, l’identité des choses, ce qui fait qu’elles sont et qu’il est bien qu’elles soient.

    Qu’est-ce que penser ?

      Voici un lien video bien intéressant d’un extrait d’une conférence de Bertrand Vergely sur le thème « qu’est-ce que la philosophie ? » Bertrand Vergely nous dit que la philosophie c’est vivre avec la pensée. Oui, mais alors qu’est-ce que c’est que penser ? Nous pouvons trouver quelque réponse à méditer dans le livre VI de la République de Platon, traitant du paradigme de la ligne de la connaissance. Platon explique qu’il y a quatre niveaux de penser : Le 1er niveau est du domaine de l’impression ; c’est avoir des pensées, des opinions, des ressentis… Le 2e niveau est celui de la croyance, c’est à dire d’un système de pensée Le 3e niveau, c’est la pensée rigoureuse, rationnelle, c’est la pensée scientifique Le 4e niveau, qui, pour Platon, est vraiment PENSER, c’est comprendre, capter l’essence de quelque chose, son identité profonde, son être, que Platon met en relation avec le BIEN, car…

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  • SociétéL’œil utilitariste rend la nature utile, la vision poétique la rend belle et lumineuse.

    Ré-enchanter le monde

    Le monde a-t-il besoin d’être ré-enchanté ? À vrai dire nul ne ré-enchante le monde, il s’agit seulement d’une question de regard. L’œil utilitariste rend la nature utile, la vision poétique la rend belle et lumineuse. Aujourd’hui, il ne suffit plus d’améliorer notre savoir technique, il nous faut aussi découvrir un ordre sensé du monde et notre place dans celui-ci. Tel était déjà le programme de Descartes. Un projet dont seul le premier pas est en voie d’accomplissement, et avec quel brio ! Il faudrait aujourd’hui compléter cet immense succès qui nous conduit droit vers des déséquilibres psychologiques et planétaires dangereux par un « Traité de la Méthode », une jolie expression que nous empruntons à Gilbert Durand (1). C’est-à-dire explorer le monde imaginal, cette réalité invisible qui est comme la racine céleste des choses visibles. En ces espaces inconnus fleurissent les mythes ; les légendes ; les sources d’inspirations des créateurs, des inventeurs et des…

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  • PhilosophieLe printemps n’est pas seulement une des saisons de l’année, un moment parmi tant d’autres, mais que le renouveau verdoyant de la nature

    Le printemps, symbole de rénovation

    Lorsque le printemps arrive, jeunes ou vieux, ce moment recèle pour tous un sentiment de rénovation et d’espérance. Ainsi, pendant au moins un jour, nous imaginons que les choses doivent fleurir, que les choses doivent s’avérer meilleures, que les choses tendent vers un avenir que nous essayons d’entrevoir heureux. Mais ce sentiment ne dépasse pas ce moment, pas plus que nos efforts pour faire de toute l’année un printemps. Tels des hommes amnésiques qui auraient perdu la mémoire de la lecture, bien qu’ayant lu beaucoup un jour, nous regardons sans voir, et nous comprenons sans comprendre les rythmes de la nature. Une petite voix intérieure cachée nous dit que le printemps n’est pas seulement une des saisons de l’année, un moment parmi tant d’autres, mais que le renouveau verdoyant de la nature est un message, un langage qui veut nous transmettre quelque chose, bien que nous ne sachions pas quoi.…

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  • Sciences humainesJung tentait de faire prendre conscience à l’individu des virtualités insoupçonnées qu’il recelait en lui.

    La personne humaine dans l’œuvre de Carl Gustav Jung

    L’individu en son entier demeure au centre de l’œuvre de Jung. Dans les profondeurs de son âme existent des puissances qu’il lui faut assimiler sous peine de connaître la barbarie. « Ma vie est imprégnée, tissée, unifiée par une œuvre, et axée sur un but, celui de pénétrer le secret de la personnalité » (1) disait Carl Gustav Jung. Quand on étudie son œuvre, on est frappé par l’importance accordée à l’homme en tant qu’individu dans sa totalité. Au plus large public s’adresse cet essai, à tous ceux désireux de s’instruire sur la pensée philosophique de Jung. C.G. Jung, la découverte de l’inconscient collectif Carl Gustav Jung est né en Suisse, d’une famille d’origine allemande. Fils de pasteur, il fut vite amené à se poser des questions religieuses. Plus que les implications sociales de la religion, l’intéressaient les raisons profondes expliquant ses manifestations, tout ce qui se rattachait à la vie…

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  • SociétéEdvard Munch, la danse de la vie de Peter Watkins

    Édvard Munch, la danse de la vie

    Présenté comme un documentaire d’époque et une fiction (car il n’y a pas de séparation entre les deux), le film, Edvard Munch, la danse de la vie, paru en 1974, retrace les débuts de la carrière artistique du peintre norvégien Edvard Munch (1863-­1944). De ses recherches picturales à la réception de son œuvre par le public et les critiques, des drames amoureux à la peur de la maladie qui s’abat sur sa famille telle une malédiction, de son rejet de la société bourgeoise à son accueil par des groupes anarchistes où d’artistes révolutionnaires : le film brosse le portrait subjectif et intime de Munch, tout en liant l’artiste à son époque et aux grands mouvements culturels et sociaux qui agitent cette fin de XIXe siècle notamment en peinture avec Van Gogh, Gauguin, Cézanne, Picasso… en littérature avec Ibsen, Max Reinhard… Le film évoque toutes les recherches artistiques et formelles que…

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  • PhilosophieLe guerrier de la paix affronte courageusement les dragons qui se présentent

    Le voyage du guerrier de la paix, découvrir son être profond

    Le guerrier de la paix mène un combat contre lui-même pour devenir meilleur. Comme les héros des contes, il mène un chemin de vie qui peut l’amener à vivre des épreuves pour découvrir son être profond ou sa mission, voire sa vocation. Pour accomplir sa quête, il entreprend un voyage. Le voyage est un itinéraire à la fois rempli de réussites comme d’échecs, de satisfactions, d’embûches et d’épreuves, qui amènent le guerrier de la paix à développer des qualités, à affirmer son identité, à devenir plus conscient de ce qu’il vit et à trouver un sens à son existence. Au cours du voyage, il rencontre des modèles, des repères, des guides intérieurs qui le conseillent et l’inspirent. Ce sont des archétypes, des forces primordiales qui lui montrent comment vivre. Ces guides sont parfois vus comme des dieux ou des déesses, ou des personnages. Nous pouvons les retrouver en nous-mêmes (dans…

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  • ÉducationLa colombe est le symbole de la paix

    Les bienfaits du langage symbolique

    Dans la perspective amorcée dans notre précédent article (1), « éduquer ou formater ? », le langage symbolique s’avère un outil pédagogique sans égal. Éduquer, certes. Mais n’allons-nous pas remplacer un endoctrinement par un autre ? Imposer à l’enfant une grille de lecture du monde qui le fera entrer de force dans un moule rigide dont il restera prisonnier ou qu’il rejettera lorsqu’il sera en âge de penser par lui-même, s’il n’en reste pas prisonnier ? C’est ici, tout particulièrement, qu’intervient le langage symbolique. Qu’est-ce qu’un symbole ? Le mot symbole, composé de deux mots grecs, sym (adverbe et préposition indiquant l’idée de rassemblement) et bole (d’un verbe signifiant lancer), signifiait, dans la Grèce antique, signe de reconnaissance. Son contraire, diabole, qui a donné dans les langues romanes le mot diable, est ce qui sépare et oppose (dia, adverbe et préposition marquant une idée de séparation, voire de déchirement). C’est ce qui explique sa bêtise, illustrée…

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  • SociétéLes humains ont des préjugés et l’intelligence artificielle les apprend avec succès

    Changer les algorithmes ou changer l’être humain ?

      L’intelligence artificielle reproduit nos préjugés. Une nouvelle étude montre que les programmes sont aussi biaisés que les êtres humains. Les stéréotypes de nos préjugés ont tellement la vie dure qu’ils se retrouvent reproduits dans des programmes d’intelligence artificielle. Des chercheurs de Princeton (New Jersey) et Bath (Royaume-Uni) ont publié dans la revue Science un article (1) où ils montrent comment une technologie de machine learning (machine pour apprendre) reproduit les biais humains, pour le meilleur et pour le pire. Ils emploient la technologie appelée GloVe. Celle-ci calcule les associations entre les mots. Les résultats obtenus correspondent à ceux d’une expérimentation du test d’association implicite, qui étudie les associations d’idées des humains. Des stéréotypes sexistes mais également racistes sont aussi reproduits. Les études lexicales ont montré qu’aux États-Unis, les qualificatifs donnés aux Noirs américains sont davantage liés à un champ négatif que ceux attribués aux blancs. Conclusion : « nos résultats suggèrent…

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