Derniers articles
-
Philosophie
Le Printemps, symbole du renouveau et de la résurrection
« Assieds-toi au bord du ruisseau, et contemple l’écoulement de la vie, Car ce signe sur le monde passager nous suffit ». « Échanson ! Voici l’ombre des nuages, et le bord du ruisseau au printemps. Je ne te dirai pas que faire. Si tu es un fervent du cœur, dis-le toi-même ! » Hafiz de Chiraz – poète persan L’équinoxe de printemps manifeste le renouvellement de la force vitale de la nature. Le printemps invite chacun de nous, analogiquement, au renouveau, à la renaissance et à la résurrection. Dans toutes les civilisations, les fêtes des saisons, associées aux solstices et aux équinoxes, symbolisaient et préparaient au passage des quatre grandes portes de l’année du cycle de la lumière et de la vie. La porte de l’aube et de la naissance, l’équinoxe de printemps ; la porte de midi, de la maturité et de l’apogée, le solstice d’été ; la porte du crépuscule et de…
Lire la suite » -
Société
Tout ce que le Ciel permet
Dans le cadre des Toiles du mardi, Lionel Tardif, écrivain, cinéaste, metteur en scène de théâtre, directeur de centre culturel, organisateur de festivals de cinéma, de musique sacrée réalisateur propose la projection de deux films : La monoforme (propos de Peter Watkins sur le cinéma en 2001) et Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, réalisé en 1955) La monoforme Film américain de de Douglas Sirk Propos de Peter Watkins sur le cinéma (2001) En prélude à la projection du film Edvard Munch, la danse de la vie, le 16 mai 2017. Inventé par Peter Watkins lui-même, ce mot analyse les techniques de réalisation hachées, rapides, standardisées et interchangeables qui modifient l’information et biaisent sa communication, dans le but de tromper, manipuler ou d’endormir le public. On utilise la méconnaissance de la masse pour la manipuler, la tromper, l’endormir. Très vite, Peter Watkins s’est particulièrement attaché à la critique…
Lire la suite » -
Philosophie
Donner sens à nos pas
L’auteur s’interroge sur le sens de nos actions. Agir pour quoi ? Pour aller où ? Parmi d’autres nombreuses maladies psychologiques, notre temps est témoin de fréquentes crises d’indécision et de désarroi parmi les gens. Nombreuses sont les personnes qui laissent courir la vie dans une constante inquiétude du fait de ne pas savoir quoi faire, ni comment le faire pour que les résultats soient effectifs. Il y en a qui, pour fuir ce vide, se lancent dans des activités déterminées, en espérant que ce soit elles qui donnent une finalité à leurs vies. C’est ainsi qu’ils font des études ou d’un travail les sauveurs d’une situation qui trouve sa racine, sans doute aucun, dans le fond de ces mêmes individus. Toute activité pratique est privée de valeur si celui qui la réalise ne connaît pas le motif de ses actions. Il nous faut toujours nous demander pour quoi et pour…
Lire la suite » -
Éducation
Le jeune enfant et son maître intérieur
Éduquer ou formater ? dilemme auquel est confronté tout éducateur et sur lequel cet article apporte un premier éclairage. Lorsqu’il apprend à marcher, l’enfant tombe et se relève entre 2000 et 3000 fois ! L’apprentissage oral de la langue maternelle par imprégnation est tout aussi impressionnante : quel émerveillement quand l’enfant prononce ses premiers mots, puis sa première phrase ! L’enfant est en fait dans les bras d’un maître intérieur (1). Celui-ci le guide dans ses apprentissages et lui fait suivre un programme méticuleusement orchestré qui l’amène à se construire (2). L’enfant, « constructeur de l’Homme » qu’il va devenir L’enfant entre 0 et 6 ans, guidé par son maître intérieur, pose des bases fondamentales pour son avenir. L’enjeu de cette période de la vie est de taille. Entre autres compétences, l’enfant développe dès la première année de sa vie, mais particulièrement entre 3 et 5 ans, ses « compétences exécutives ». Ce sont avec ces…
Lire la suite » -
Philosophie
Le guerrier de la paix, répondre à un appel
Dans un premier article (1), nous avons découvert le combat intérieur mené par le guerrier de la paix pour s’améliorer et faire émerger le meilleur de lui-même. Répondant à l’appel d’un destin peut-il faire partager cette quête à d’autres pour œuvrer à une civilisation plus humaine et ainsi entrer dans l’histoire ? La voie du guerrier de la paix est la voie qu’a choisi de développer Fernand Schwarz, philosophe, anthropologue, auteur de nombreux ouvrages de philosophie et de symbolisme dans les anciennes civilisations, dans son dernier ouvrage Persée, le guerrier de la Paix (2). Selon lui, cette voie héroïque, qui vient du fond des âges est la seule qui puisse lutter contre la violence, l’égoïsme et l’individualisme et permettre à l’homme de créer une nouvelle civilisation, respectueuse de la nature et des hommes, fondée sur des valeurs citoyennes, solidaires et altruistes. Elle est basée sur le combat contre soi-même afin…
Lire la suite » -
Société
2017, la crise du temps
Nos démocraties occidentales présentent des signes de grande anxiété, de peur et de colère, qui montent des classes moyennes. Une incompréhension manifeste se produit entre les élites et les peuples. La clé économique ne permet pas d’expliquer l’ensemble de ce phénomène, puisqu’il se produit même dans des pays où l’économie affiche une santé excellente, comme c’est le cas aux Pays-Bas, où malgré tout, monte la xénophobie. La déstabilisation des sociétés est assez flagrante car plusieurs démocraties ont vu la destitution de leur président par la rue, écœurées par la corruption et les mensonges des régimes forts qui résistent en diminuant les libertés et en pratiquant la répression et la démagogie. Reprenant les vieilles ficelles des sophistes que Platon avait déjà dénoncés, beaucoup, dans la classe politique sont tentés de suivre cette pente. Platon leur avait reproché trois choses qui semblent assez actuelles : – Il ne suffit pas d’être un bon communicant…
Lire la suite » -
Société
Les guerriers de la paix des temps modernes
Dans un monde en transition, la jeunesse d’aujourd’hui doit relever de nouveaux défis, impensables pour les générations passées. Mais comme dans tous les moments périlleux, pour affronter la difficulté, il faut trouver des repères internes stables ainsi qu’une posture intérieure adéquate. La violence ne pouvant assurer ni des victoires durables ni manifester l’expression de notre réelle humanité, les sagesses de tous les temps ont proposé à leur jeunesse la voie du guerrier de la paix (1). Celle-ci donne la priorité à l’être et à ses choix et non à l’avoir et à ses apparences. Aujourd’hui, compte-tenu de la situation du monde, l’on pourrait croire que ces guerriers de la paix ne sont pas de ce monde. Mais en réalité, ils sont bien là. Il y a deux ans, Fabrice Amedeo, journaliste d’actualités au Figaro décida de partir pour faire la course du Vendée Globe (2). Épuisé, affaibli mais heureux, il…
Lire la suite » -
Philosophie
L’enthousiasme, le feu qui brûle dans la maison de l’âme !
« Ce sont les Grecs qui nous ont légué le plus beau mot de notre langue : le mot « enthousiasme », du grec « en theo », un « Dieu intérieur ». » Louis Pasteur Dans nos sociétés de crise, où résonnent sur les ondes et dans les conversations méchanceté, violence, corruption, morosité, tergiversations des uns, malversations ou impuissances des autres, on ne peut qu’acquiescer à la fameuse réplique du film « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain « les temps sont durs pour les rêveurs ». Acquiescer oui, mais se rendre non. Ce qui suit est une réflexion et quelques conseils sur ce qui me semble le plus important pour s’accomplir dans la vie, quelques soient les circonstances extérieures dans lesquelles nous vivons : pouvoir éveiller à l’intérieur de soi l’enthousiasme et savoir l’entretenir. « Le philosophe est un passeur d’enthousiasme », déclarait dans un entretien le philosophe Bertrand Vergely. Il est là pour exhorter les hommes et notamment les jeunes, à ne…
Lire la suite » -
Société
Pather Panchali
Premier volet de la trilogie d’Apu, « Pather Panchali » a ouvert à Satyajit Ray une carrière internationale. Tiré d’un roman bengali de B. Bandopadhyay, le récit se déroule dans le Bengale rural des années 1920. Le brahmane Harihar Roy vit dans la maison de ses ancêtres, délabrée. Ne pouvant gagner assez d’argent pour subvenir aux besoins de sa famille, Harihar part en quête d’un nouveau travail à la ville. Sa femme reste seule pour gérer la famille. Pendant son absence sa fille Durga meurt, un ouragan dévaste la région. À son retour, Harihar décide d’emmener sa famille en ville. Dès ce premier film, — qui fut tourné faute d’argent sur près de cinq ans —, tout le lyrisme, toute la poésie née au rythme des saisons, accompagné du sitar de Ravi Shankar, force le respect et l’admiration. Pather Panchali reçut à Cannes en 1956 le Prix du Document…
Lire la suite »