Derniers articles
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Philosophie
«La Guerre des Étoiles»
Mystiques et traditions La célèbre saga de George Lucas, présentée entre 1977 et 2004, qui comporte six films, représente un phénomène sociologique. La trilogie de La guerre des Étoiles et les trois épisodes postérieurs est une histoire de cinéma qui dépasse les barrières de l’imagination et «parle» au spectateur. L’un des aspects symbolisé par cette saga a trait à la spiritualité, au sens transcendant de la vie ; nous trouvons des connections avec les traditions religieuses orientales et des éléments moraux des cultures traditionnelles de l’Occident. Le fait qu’il s’agisse d’une fiction ne lui retire pas sa réalité. Le monde des pensées s’alimente de mythes et d’idées qui renforcent ou dissolvent nos convictions et par conséquent notre façon de voir et d’agir dans la vie. La guerre des Étoiles véhicule des métaphores non seulement à travers le scénario mais aussi à travers ses images. C. G. Jung (1) et Joseph…
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Société
Le château de l’araignée
Une adaptation de Macbeth de Shakespeare dans le Japon médiéval du XVIe siècle. En adaptant le Macbeth de Shakespeare dans le japon médiéval du XVIe siècle aux temps des guerres civiles et sur les pentes du Mont Fuji Kurosawa, le cinéaste japonais Akira Kurosawa, dit l’empereur utilisa le théâtre Nô, voie de l’épuration : décors dépouillés, gestuelle des comédiens, travail sur les masques Heita. Une partie de l’oeuvre se passe dans une forêt inquiétante baignant dans le brouillard et où des ombres hallucinées s’affrontent. Le guerrier irréprochable Washizu/Macbeth (Toshiro Mifune) et son compagnon Miki rencontrent l’esprit de la forêt qui leur prédit un funeste destin. La brume cache aux humains leurs passions ; la forêt (forêt de l’Araignée) et le brouillard égarent les hommes dans la confusion du temps et de l’espace, et comme dans le samsara (1) des bouddhistes, on y tourne en rond sans trouver son chemin. Une voix dans la forêt dit «Voyez donc, voyez ce qui reste des rêves…
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Philosophie
Les fourmis et les abeilles La guerre ou la paix ?
Que faire quand la nouveauté arrive ? Cette fable animale et poétique nous enseigne l’attitude la plus sage à adopter. Deux fourmilières dans un bocage Vivaient en bon voisinage. Sur leur terrain, moulte rocaille Et pas beaucoup de mangeaille. Au beau milieu de ce pays Une ruche se construisit. Mince ! Venir sans rien dire, faut pas ! Méfiance on les connaît pas ! C’est ce que dirent les premières, Pas du genre à s’laisser faire. Et les secondes se demandèrent : Qui sont donc ces étrangères ? On va faire une expédition En guise de présentation. Tiens ! Voilà que ça bouge, là d’dans. Quel vacarme assourdissant ! Deux cents abeilles se déployèrent Pour arpenter la clairière. Pour la première des fourmilières, C’est l’invasion c’est la guerre. On va lever une grande armée Pour bouter ces étrangers. Vite ! Tout droit sur le nid, chargeons ! Combattons ces grands dragons ! Plein d’entre…
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Histoire
Émilie Du Chatelet, la divine Marquise
La marquise Emilie du Châtelet fut la première femme scientifique d’Europe qui s’intéressa à la fois à la philosophie, aux mathématiques et à la physique. On la surnomma «l’exception la plus brillante de son siècle». Elle incarna, le cœur, l’œil et l’esprit du siècle des Lumières. Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil naquit en 1706. Enfant elle montra des talents précoces et contre les usages de son époque, son père lui donna l’éducation réservée à un fils. C’est ainsi qu’elle étudia le latin, le grec, l’allemand et l’italien et qu’elle parla couramment ces quatre langues à l’âge de 12 ans. Dès l’âge de 10 ans elle rencontra les plus grands esprits de son temps, comme Fontenelle, le secrétaire de l’Académie des Sciences. Elle reçut également une éducation physique et artistique poussée : danse, théâtre, chant d’opéra, poésie, littérature. La divine marquise À 19 ans, elle fut mariée avec le marquis du…
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Arts
Le Livre Rouge de C.G. Jung, voyage en profondeur de la psyché
En 1913, le psychanalyste suisse C. G. Jung entreprit la rédaction d’un ouvrage : Le Livre Rouge (Liber Novus) dans lequel il effectua une traversée en profondeur de sa psyché. Cette œuvre constitue un témoignage personnel mais également une avancée dans l’histoire de la psychologie. Le Musée Guimet a organisé une exposition exceptionnelle (1) autour de l’original du Livre Rouge, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort du psychanalyste. La présentation fut complétée par un ensemble de pièces réalisées par Jung lui-même, ainsi que par des œuvres du musée Guimet, illustrant l’intérêt du psychanalyste pour l’Asie, ou évoquant certaines des expériences qu’il vécut, lors de son voyage dans les profondeurs de la psyché humaine. Par son intérêt plus général pour les différentes cultures et mythologies du monde, Jung rejoignait l’esprit d’Emile Guimet qui avait fondé à l’origine un musée d’histoire des religions. Une œuvre importante de l’histoire de la…
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Philosophie
Bien penser
Chaque fois que nous pensons, notre mental fait naître des idées qui s’unissent entre elles. Il est donc important de générer des pensées nobles, élevées qui s’incarneront par des actions les plus justes. Alors il sera possible de devenir philosophes. C’est le fruit propre au feu, propre à la sphère humaine, qui se cristallise dans le mental et dans sa façon particulière d’agir : la pensée. À travers cette action, nous pouvons unir et relier les choses, entre elles et avec nous. Au fond de son être, là où il vit rarement, l’homme se sent seul et se rend compte de l’impérieux besoin de prendre contact avec ce qui l’entoure. Mais il le fait comme un enfant : il prend contact en attirant les choses à soi, en essayant de les posséder, de les toucher, des les regarder fixement… Les fils d’union les plus subtils que nous puissions…
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Philosophie
Entre l’unité et la pluralité
La conscience oscille en permanence entre la pluralité et l’unité. La matière divise, l’esprit unifie. Ainsi, la conscience oscille-t-elle en permanence entre la pluralité et l’unité. L’objectif selon l’auteur est de se placer dans la partie supérieure de soi-même pour capter l’unité le plus souvent possible et limiter l’influence du séparatisme engendrée par la multiplicité. Un travail de tous les jours. Parmi les armes les plus importantes qu’utilise Maya (1) dans son jeu, se trouvent ses miroirs, qu’elle place à mi-chemin entre le monde supérieur de l’esprit et le monde dense de la matière. Ces miroirs possèdent la particularité de multiplier l’Unité spirituelle, de telle façon que lorsque les images arrivent en bas, ce qui était au début une seule chose s’est transformé en une multiplicité infinie, en milliers d’éléments attirants, capables de captiver les hommes. Mais derrière les miroirs, derrière le jeu de lumières, se trouve toujours l’Unité.…
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