Énigmes policières de l’été
Rien de mieux que de s’instruire en se distrayant. Un va-et-vient de héros de romans policiers avec en toile de fond la Rome Impériale, la dynastie T’ang en Chine ou l’écologie aujourd’hui.
Trois enquêtes du juge Ti de Robert Van Gulik
Au milieu du VIIe siècle, depuis les montagnes frontalières de la Mongolie jusqu’à la mer de Chine orientale, entre parties de mah-jong et tasses de thé fumant, le vénérable juge Ti officie d’une main ferme mais juste. Aucune énigme ne résiste au juge Ti, « Sherlock Holmes » de la dynastie T’ang. Trois enquêtes emblématiques sont réunies dans cet ouvrage : Meurtre sur un bateau de-fleurs ; Assassins et poètes ; Fantôme du temple.
L’auteur est un Hollandais polyglotte. Après avoir traduit du chinois l’ouvrage cité, il écrit alors dix-sept récits policiers fictifs, dont les énigmes seront résolues par le juge Ti, en s’inspirant de vieux récits chinois.
Trois enquêtes du juge Ti, Robert Van GULIK
Traduit par Anne KRIEF et Roger GUERBET
Éditions 10/18, collection Grands détectives, 1ere édition en 1985, réédité en 2018,
736 pages, 14,90 €
Les Sept merveilles de Steven Saylor
Un épisode inédit des aventures de jeunesse de Gordien, célèbre détective de la Rome antique, à la découverte des villes légendaires de la Grèce et de l’Asie Mineure. Il part à la rencontre des Sept Merveilles du monde antique en compagnie de son tuteur, le célèbre poète Antipater de Sidon. Ils parcourent la Grèce et l’Asie mineure, Babylone et l’Égypte, participent aux Jeux Olympiques, à des festivals exotiques, admirent des constructions spectaculaires, mais découvrent également des meurtres, des rites de sorcellerie, des apparitions fantomatiques… Par un écrivain texan spécialiste de l’Antiquité avec une série de douze volumes Mystères de Rome, traduits dans de nombreux pays.
Les Sept merveilles, par Steven SAYLOR
Traduit par Hélène PROUTEAU
Éditions 10/18, Collection Grands détectives,2016, 408 pages, 7,50 €
Le procès de Valérius Asiaticus de Christian Goudineau
À l’issue d’un procès retentissant, l’empereur Claude condamne Décimus Valérius Asiaticus à la peine capitale, en lui laissant le choix de sa mort. Rejeton d’une illustre famille de Gaulois Allobroges, Asiaticus avait joué la carte de la romanité. Grace à la famille impériale, il s’était élevé au sein de l’Empire, au rang de haut magistrat, sénateur, consul. Il fut l’ami proche de Caligula, puis bénéficia de la faveur de l’empereur Claude. Pourquoi ce procès ? Ce sont les questions que se pose le jeune philosophe massaliote Charmolaos, qui est mêlé de près aux événements. Un roman trépidant qui montre les débuts de l’Empire romain avec des hommes hors du commun et des intrigues inattendues, écrit par un historien et philologue qui souhaite faire découvrir toutes les richesses de la Gaulle romaine.
Le procès de Valérius Asiaticus de Christian Goudineau
Éditions Babel, 2017, 437 pages, 7,80 €
Le phyto-analyste de Bertrand BUSSON
Un jour, Germain découvre que ses plantes sont moisies et pourries. Il se lance dans une enquête pour en découvrir la cause. Serait-ce Pigalle le crasseux dont l’hygiène laisse à désirer ? Germain découvre un cadavre avec un bocal d’une drogue verte et plus tard, son ami scientifique Gloukov confie à Germaine une plante préhistorique fossilisée qui présente comme des hiéroglyphes en surface. Un roman botanique et écologique riche en rebondissements avec une intrigue où se mêle policiers corrompus, contaminations par les plantes. Écrit par un jeune auteur.