Une posture pour la santé du corps et de l’esprit
L’énergie est partout, en permanence autour de nous et il suffit de s’y connecter pour «guérir» de bien des maux, qu’ils soient physiques ou psychiques. Il existe une posture qui permet de s’ouvrir à l’énergie : la posture du «guerrier debout».
Dans la nature, tout ce qui vivant vit selon la loi de l’équilibre, ce qu’on appelle homéostasie. Si cet équilibre est rompu, il tentera de le retrouver. C’est le fonctionnement même de l’énergie et de sa conservation.
Le corps humain est relié en permanence et simultanément à la Terre et au Ciel (aux milliards d’étoiles qui gravitent au-dessus de nous). L’énergie descend des étoiles vers la terre et remonte de la terre vers les étoiles. Mais pour la plupart d’entre nous, nous nous sommes partiellement fermés de l’intérieur à cette circulation d’énergie, par peur inconsciente de s’y dissoudre.
Le père de la systémique, Ludwig von Bertalanffy (1) a expliqué cette attitude du vivant selon laquelle chaque être vivant défend sa spécificité et sa nature propre, face à la force naturelle de prédation du milieu environnant. Le fait même d’être un être spécifique implique une semi – fermeture à la force dissolvante du «Tout» qui l’entoure. Cependant, tous les corps célestes, la terre comprise, sont dotés d’une forme élémentaire de conscience-énergie sur laquelle nous pouvons nous connecter, mais cette ouverture à l’énergie cosmique, d’une part, doit être réalisée avec prudence, car elle a ses lois qu’il faut connaître, et d’autre part, notre corps doit se synchroniser à sa propre fréquence pour y être réceptif.
Une posture pour la santé
Il existe un exercice, une posture que les chamanes toltèques pratiquent qui, permet d’obtenir des changements dans le domaine de la santé, de l’harmonie intérieure et du pouvoir du mental. Cet exercice nécessite néanmoins une grande pratique, un dépassement de quelques difficultés et de la persévérance. Il s’agit de la posture du «guerrier debout».
La posture du corps humain verticale ou debout contient des ressources insoupçonnables, un trésor d’énergie de santé et d’équilibre intérieur ainsi qu’un potentiel d’évolution personnelle dont nous sommes à peine conscients.
Les débuts sont un peu difficiles, il faut passer quelques étapes de tâtonnements et de recherche d’attention proprioceptive. Vient un moment où l’on trouve un équilibre dans le positionnement de sa masse corporelle, quand la moelle épinière (arbre de vie) se trouve alignée avec le rayon terrestre qui, venant du centre de la terre, traverse son corps du périnée au vertex (2) en passant par son centre de gravité, dans l’abdomen. Cette position, d’une précision de l’ordre du dixième de millimètre, procure une sensation étonnante, bien que fugitive au début, car il faut une grande maîtrise de son corps pour la maintenir : on se sent flotter dans l’espace, il n’y a plus de douleurs pénibles liées à la pression du corps sur les jambes et aux tensions. Des flux d’énergies nouveaux parcourent le corps, notamment le long de la moelle épinière, des chaleurs dans le bas du dos et dans le ventre, plutôt agréables, se manifestent, des sueurs abondantes, des tremblements… Fréquemment, quand on quitte la position, l’acuité sensorielle est remarquablement augmentée, d’un sens à l’autre selon les individus. L’expérience terminée, un grand bien-être est ressenti, qui ne fera qu’augmenter si la posture est répétée régulièrement, pour la faire durer jusque une à deux heures, mais en augmentant le temps progressivement.
Un bien-être dans la pratique
Cette posture entraîne de profonds changements sur l’humeur, l’apaisement émotionnel, la sensation de légèreté de plus en plus constante, de bien-être et surtout, l’augmentation de la confiance en soi. Exécutée de façon très précise, elle est encore utilisée en Chine et également chez les peuples d’origine précolombienne pour guérir des maladies. On en entend peu parler en Occident, même à l’heure actuelle où l’énergétique chinoise est assez répandue, parce que cette posture exige une discipline et une persévérance dont, hélas trop peu d’Occidentaux sont capables mais surtout aussi parce que l’homme occidental ne croit pas du tout à la capacité d’auto-guérison de son corps.
Cela paraît magique que le simple fait de rester debout sans bouger pendant une durée de trente à cent-vingt minutes, puisse guérir des maladies, harmoniser le caractère, développer la confiance en soi et même procurer des pouvoirs extra-sensoriels… Cette impression n’est due qu’à notre conception occidentale et matérialiste de la santé et du fonctionnement de la conscience humaine qui ignore les relations encore inexpliquées par la science entre le corps et l’esprit.
Devenir responsable de son corps et de son esprit
Les taoïstes parlent du «mouvement dans l’immobilité» comme d’une merveille méconnue de la nature humaine. En Occident, nous employons parfois l’expression : «se mettre debout» pour parler de quelqu’un qui a décidé d’agir par lui-même, de devenir responsable de sa vie.
La posture du «guerrier debout», transcendant l’allégorie, en fait une réalité concrète et même en dépasse largement les promesses. Il y a des raisons rationnelles à l’efficacité impressionnante de cette pratique : toute maladie, tout mal-être psycho-émotionnel entraîne des tensions organiques et micro-organiques qui dépolarisent l’organisme jusqu’au niveau cellulaire, renforçant le mal et en devenant une cause essentielle. La posture du «guerrier debout», en polarisant de nouveau le corps, remet l’énergie en circulation et «guérit» le corps et l’esprit.
Nous ignorons également que les étoiles et la terre pulsent en permanence plusieurs types de fréquences, dont certaines appartiennent aussi à notre corps physique car nous avons été créés par une énergie cosmique mystérieuse qui a fécondé la terre il y a très longtemps et que tout comme des parents aimants, les étoiles et la terre sont toujours prêtes à nous redonner cette énergie initiale, pourvu que nous sachions nous ouvrir à cette elle.